Voilà des appellations qui peuvent donner à réfléchir. Une collectivité territoriale, de par la définition qui est donnée par l’Insee, est une « structure administrative (…) qui doit prendre en charge les intérêts de la population d’un territoire précis ».
On comprend donc aisément pourquoi les personnes vivant au sein de ces communes ou de ces territoires, s’y pressent quand ils ont besoin d’exprimer des doléances ou ont besoin de conseils et d’accompagnement. Nous vous en disons plus.
Des conseils avec David Mercier : Dans quels cas aller dans les collectivités territoriales ?
Une collectivité territoriale exerce son autorité et ses compétences en complément de l’Etat. A ce titre, celui-ci, en échange de la décentralisation, lui octroie des compétences, mais aussi des moyens. Si l’on pense en premier lieu à des moyens financiers pour mettre en œuvre des projets, cela implique également des moyens humains.
De telles collectivités ont quelquefois un pouvoir décisionnaire au regard de leur territoire, mais elles doivent suivre les lois en vigueur qui sont les mêmes pour tous. Ainsi, si une collectivité comprend un service social qui instruit les demandes de minima sociaux pour aider les personnes qui en font la demande, par exemple, ce n’est pas elle qui décide si elles peuvent le percevoir, mais bien leur niveau de ressources, qui a fait l’objet d’une législation.
En fonction de la taille de la collectivité (communes, département, région), le territoire est plus vaste, la population souvent plus importante et les compétences étendues. C’est dans l’Eure mais aussi en Ille et Vilaine notamment que David Mercier a œuvré en tant que DGS. Ce sont des territoires très vastes et la population, comme partout ailleurs, aspire au meilleur.
Si une mairie (quelle que soit sa taille) a les compétences pour répondre à diverses questions et problématiques comme la gestion des écoles jusqu’à la fin du cycle élémentaire, l’urbanisme, le logement ou encore l’environnement, il faut viser le Département pour entendre parler réellement d’action sociale dans sa grande globalité ou encore la gestion des collèges. Enfin, au niveau de la Région, l’aménagement du territoire, la formation professionnelle ou encore le développement économique sont autant de services qu’un DGS doit diriger.
Chaque collectivité territoriale dispose d’un budget qui lui est propre et qu’elle utilise comme nous l’avons dit en préambule, pour les intérêts d’une population.
Pourtant, même si cela nécessite du temps, un travail coordonné, des prises de décisions, certaines personnes, venues demander de l’aide ; souvent financière ; auprès d’une telle collectivité, peuvent ne pas obtenir de réponses favorables. Dans ce cas, les agents qui travaillent dans les différents services sont en première ligne face aux insultes et aux menaces verbales, voire physiques, ce qui est à déplorer.
Qui travaille dans les collectivités territoriales ou communes ?
Chaque service est composé d’agents qui travaillent en collaboration pour que les habitants de la commune soient satisfaits.
Au-dessus d’eux se trouve le Directeur Général des Services ou DGS qui est lui-même sous les ordres de l’élu. C’est ce dernier qui le missionne pour différentes missions, le plus souvent de conception de projets et de budgétisation.
Comme beaucoup d’agents de la fonction territoriale, le DGS travaille dans un certain anonymat. Même si son nom apparait sur certains documents officiels, que son visage figure sur des photos des journaux locaux ou régionaux, peu de personnes pourraient définir sa fonction.
Elle n’est d’ailleurs pas toujours claire et définie ; problème contre lequel se bat l’AMF depuis de nombreuses années ; car on peut à peu près tout demander au DGS, ce qui suppose de très grandes responsabilités.
Cela n’a jamais fait peur à David Mercier qui, tout au long de sa carrière a souhaité mettre en avant les atouts des territoires dans lesquels il a pu travailler. Beaucoup de ses collègues lui reconnaissent un courage et un sens du devoir hors-normes, à tel point qu’ils ont décidé de soumettre sa candidature pour le titre de chevalier de l’Ordre National du Mérite.
Cette distinction se destine aux civils ; tout comme la Légion d’Honneur. Si avoir une expérience de 10 ans au moins fait partie des conditions, ce n’est bien sûr pas la seule. Il faut faire montre de qualités exceptionnelles, tant au niveau du travail qu’en tant qu’être humain pour qu’un ministre valide cette demande au vu du dossier qui a ainsi été constitué.
En 2018, David Mercier s’est vu remettre cet honneur, devant bon nombre de personnes avec lesquelles il travaillait depuis des années. Cette reconnaissance, même si elle semble à petite échelle, a rejailli sur tous les membres du personnel.
Les qualités requises pour le poste de DGS : David Mercier
Meneur d’hommes, gestionnaire, autonome, force de proposition, le Directeur Général des Services doit tenir à peu près tous les rôles au sein de la Collectivité Territoriale, à l’instar d’un vrai chef d’entreprise.
Il faut beaucoup d’humilité pour savoir remettre en question sa pratique quand on se heurte à l’égo d’un élu qui veut briller devant les photographes, savoir remotiver des membres du personnel confrontés à la violence désormais ordinaire et banalisée dans les espaces publics, sans oublier de faire des économies sur tous les projets, sans renoncer à la qualité.
Tout le travail accompli a dû défiler dans la tête de David Mercier, alors que l’on faisait de lui un chevalier de l’Ordre National du Mérite. Une magnifique récompense qui accompagne ses pensées au quotidien depuis, mais il n’oublie pas qu’il faut sans cesse renouveler la performance et ce, pour le développement du territoire, le bien-être et le bien-vivre des personnes qui y habitent, qui y travaillent.
Il ne faut donc pas se reposer sur ses lauriers, mais au contraire travailler encore plus dur pour que cette reconnaissance aille également à tous les agents des collectivités territoriales qui répondent présent, tous les jours, face à la population et à ses attentes.
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