Dans le cadre du blogging ou de la concurrence entre sites web à titre commerciale ou informative, le vol de contenu sur Internet est devenu très apparent. Dans un monde où les publications et les mots s’achètent à profusion sur des plateformes, certains rédacteurs peuvent avoir l’audace de dupliquer à outrance des contenus sur des sites visibles.
Outre, ces pratiques déplorables, il arrive même qu’une publication similaire puisse ressortir sur un site concurrent ou dont la ligne éditoriale est similaire.
Cet article vous propose donc de vérifier quelques méthodes pour que le duplicate content ne vous joue pas des tours.
Acheter un contenu en ligne passe par le contrôle du duplicata de contenu
Par manque de temps pour la rédaction web, les éditeurs de site ont de plus en plus recours à des rédacteurs web. Dans la jungle de l’écriture en ligne, beaucoup de scribes du Net effectuent des recherches avant de pouvoir produire leur contenu. Les plus futés œuvrent dans le bien en usant de leur propre esprit d’analyse. Cependant, il peut arriver que certains coquins motivés par l’argent facile soient tentés de reprendre dans leur plénitude des contenus et de vous les soumettre.
Généralement, les contenus ne passent pas les mailles du filet. Les plateformes où l’éditeur lui-même contrôle la rédaction au cœur d’un outil de Duplicate Content. Ce dernier analyse via son algorithme l’exhaustivité du texte qui communique le pourcentage de similitude avec d’autres textes présents sur la Toile.
Pour les thématiques les plus concurrentielles où les mots et les idées sont communes, le duplicate ne doit pas être supérieur à 20% pour rester neutre et fiable.
Comment exercer son droit lorsqu’un contenu est volé par son détenteur ?
La toile n’est pas une zone de non droit. Les États ainsi que la législation européenne régulent et s’intéressent tous les jours à ce qui se passe sur cet espace dématérialisé. Le Droit français reconnait dans le cadre de sa législation sur la propriété intellectuelle le vol de contenu qu’il soit exercé sur la Toile ou non. Celui-ci est expressément soumis aux droits d’auteurs.
Avant même de rentrer au cœur d’un litige judicaire, mieux vaut prévenir que guérir. Ainsi, la meilleure voie à mettre en application consiste à prévenir l’éditeur du site web en question. En effet, laissez-lui le bénéfice du doute. Après tout, il se pourrait qu’il ne soit pas au courant et puisse mettre de lui-même un terme à l’affaire en retirant de bonne foi le contenu.
La procédure existante en cas de mauvaise foi
La résolution d’un litige concernant le vol de contenu peut s’exercer devant les juridictions civiles. Le vol de contenu dépend de l’appréciation des juges. Il peut même être considéré comme un délit car ce dernier est puni de 3 ans de prison et 300 000 euros d’amendes.
Il convient de faire constater le vol de contenu par voie d’huissier ou acte notarié. Le début de cette procédure permet de sceller la demande et de lui donner des preuves juridiques satisfaisantes. Relever les contenus soumis à vol doit donc être constaté par le professionnel de justice en notifiant la concordance des dates de publication si possible. User de ces méthodes permet de donner un fondement juridique à des faits matériels. Il convient ensuite d’exercer ensuite une procédure devant les juridictions civiles qui seront charger de trancher au cours d’un procès.